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Publié le 18 janvier 2021
Dans le logement, la salle de bains est une pièce à risques, où le danger s’intensifie au fur et à mesure qu’on avance en âge. Chaque année, 46 % des chutes de séniors ont lieu dans la salle de bains, selon l’OMS. C’est une pièce qui nécessite certains aménagements pour garantir la sécurité et le confort de tous. De la baignoire à la douche, en passant par le lavabo ou encore les WC, Promotelec vous présente les postes d’amélioration à envisager pour être en sécurité.
Pour beaucoup de personnes, la salle de bains est un lieu de détente, une bulle de bien-être où l’on aime prendre soin de soi et se relaxer dans le calme, en toute intimité. La salle de bains est devenue au fil du temps une pièce de vie à part entière, où le confort est apprécié. Mais la salle de bains peut également se transformer en véritable zone à risques lorsqu’elle n’est pas adaptée aux besoins des occupants.
Les séniors sont particulièrement exposés aux risques que peut présenter une salle de bains. Les chutes arrivent en tête des accidents. Elles sont la première cause de décès des personnes âgées à domicile. La perte d’autonomie, les troubles sensoriels sont des facteurs qui peuvent en effet rendre une salle de bains difficilement praticable passé un certain âge.
Si vous êtes sénior et que vous souhaitez profiter de votre salle de bains le plus longtemps possible en gardant toute votre indépendance, il est nécessaire d’adopter certaines solutions. Ces aménagements peuvent également être anticipés si vous êtes plus jeune, afin de préparer votre logement au vieillissement dans les meilleures conditions.
Des revêtements antidérapants sont également à installer à l’intérieur de votre baignoire pour vous empêcher de glisser. Afin d’éviter la chute, une barre d’appui peut également être fixée au mur.
Pour ceux qui peuvent se passer d’une baignoire, choisissez plutôt une douche de plain-pied, appelée aussi douche à l’italienne, avec un receveur extra-plat. Ce modèle est beaucoup plus pratique lorsqu’on est sénior puisqu’on n’a plus d’obstacle à enjamber pour entrer dans la douche.
Ici encore, l’installation d’une barre de soutien s’avère très utile pour prévenir la perte d’équilibre, tout comme le siège de douche qui vous permettra de faire votre toilette en étant assis.
La position debout, statique, parfois même courbée devant le lavabo peut rapidement être inconfortable. C’est pourquoi il est fortement conseillé de conserver un espace vide en dessous du lavabo pour pouvoir s’asseoir en face sans avoir de gêne au niveau des jambes.
Il existe aussi des lavabos à hauteur variable, réglable électriquement ou à l’aide d’une manette, pour faciliter votre toilette.
Plutôt qu’un mitigeur mécanique, équipez votre douche et votre lavabo d’un mitigeur thermostatique. Ce type d’équipement permet de programmer la température de l’eau et vous protège des variations d’alimentation en eau qui peuvent survenir lorsque quelqu’un d’autre consomme de l’eau dans votre logement.
Selon la nature des travaux, adapter votre salle de bains pour favoriser le maintien à domicile peut nécessiter un budget important. Certains dispositifs permettent toutefois de financer votre projet.
L’aide « Habiter facile » de l’Anah concerne les travaux nécessaires pour vivre le plus longtemps chez soi : remplacement d’une baignoire, d’une douche, installation d’un monte-escalier…
L’aide est soumise à des conditions de ressources. Le dispositif prend en charge 50 % du montant total des travaux HT pour les ménages aux ressources très modestes (avec un plafond de 10 000 € maximum), et 35 % pour ceux aux ressources modestes (avec plafond de 7 000 € maximum).
Si les travaux réalisés avec l’aide « Habitat facile » permettent de diminuer la consommation énergétique de votre logement de 25 %, il est alors possible de cumuler l’aide avec la prime « Habiter mieux sérénité ». Son montant peut monter jusqu’à 2 000 € pour les foyers très modestes, et 1 600 € pour ceux aux revenus modestes.
Ce crédit d’impôt peut être accordé sans condition d’âge, de revenus ou de handicap, à toute personne fiscalement domiciliée en France, pour financer les travaux d’installation ou de remplacement d’équipements pour les personnes âgées et/ou handicapées.
Le montant représente 25 % des dépenses effectuées, plafonnées à 5 000 € pour une personne seule, et 10 000 € pour un couple, majoré de 400 € par personne à charge.
En 2019, Action logement a lancé une aide pouvant aller jusqu’à 5 000 €, à destination des personnes âgées aux revenus modestes pour leur permettre de financer des travaux d’adaptation de leur salle de bains et sanitaires. L’attribution se fait sous certaines conditions : avoir au moins 70 ans et être retraité du secteur privé, ou être en perte d’autonomie, etc.
Votre caisse de retraite peut vous aider lorsque vous entreprenez des travaux d’adaptation de votre logement via l’allocation personnalisée autonomie (APA).
L’aide est accordée sans condition de revenus aux retraités du régime général âgés d’au moins 60 ans, rattachés à la grille AGGIR, pour l’achat d’équipements spécifiques favorisant le maintien à domicile.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
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