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Publié le 19 juin 2016
Le contrôle d’accès consiste à autoriser l’accès à son logement aux personnes de son choix par des moyens de reconnaissance visuelle ou sonore ou des équipements transmettant un ordre d’ouverture, comme le digicode ou le vidéophone. Pour sécuriser son logement ou y accéder plus facilement lorsqu’on est en perte d’autonomie, les solutions apportant confort et sécurité sont nombreuses.
Entrer dans son logement, fermer un volet ou ouvrir la porte à un visiteur sont des gestes anodins pour une personne valide, mais difficiles pour une personne en perte d’autonomie ou dont la mobilité est réduite.
La sécurité des accès à un logement peut être assurée par des solutions indépendantes les unes des autres ou reliées entre elles par une installation domotique, afin d’optimiser coûts et travaux d’installation. La domotique permet à ces différentes solutions de communiquer entre elles, d’échanger des informations et d’agir à bon escient. L’occupant du logement peut créer des scénarios de vie, c'est-à-dire des actions simultanées programmées en fonction d’un moment particulier, par exemple le départ du logement. Appuyer sur un simple bouton permettra alors simultanément d’éteindre les lumières, de baisser les volets roulants et de mettre en fonctionnement l’alarme anti-intrusion.
Au moyen d’un écran tactile ou de son smartphone, un particulier peut désormais centraliser et piloter l’ensemble des équipements et des fonctionnalités de son logement, sur place ou à distance.
Finie la corvée des tours de manivelle ! L’ouverture et la fermeture des volets roulants peut s’effectuer via une télécommande ou un interrupteur situé au mur, de manière centralisée ou pièce par pièce. Avec une horloge, il est possible en plus de piloter les volets lors de son absence, afin de simuler sa présence dans le logement.
L’automatisation des volets roulants peut être complétée par celle des fenêtres ou des portes (intérieures et/ou extérieures). Des détecteurs d’ouverture sur les fenêtres peuvent informer l’occupant qu’il a oublié de fermer la fenêtre.
Le verrouillage/déverrouillage de la porte d’entrée peut être automatisé.
Dans certains immeubles collectifs, il est de plus en plus fréquent de voir apparaître des badges d’accès de type Vigik, qui se substituent aux clés.
Plus rare, mais déjà disponible, le lecteur biométrique permet d’entrer dans le logement en posant un doigt sur un capteur. Les empreintes digitales des occupants du logement ont été préalablement enregistrées. Des autorisations d’accès à certaines heures peuvent également être données à des tiers, notamment la femme de ménage ou l’aide à domicile. Le système fonctionne avec une gâche électrique.
Et pour voir l’interlocuteur qui sonne à la porte, le portier vidéo avec écran couleur permet à une personne à mobilité réduite d’autoriser ou pas l’accès à son logement, en toute connaissance de cause. L’appel peut être réceptionné sur un écran tactile à l’intérieur du logement, ou le téléviseur. Plusieurs terminaux peuvent être placés à différents endroits du logement. En cas d’absence de l’occupant, le portier vidéo peut être équipé d’un dispositif de transmission d’appel vers une centrale de services, une tierce personne ou l’occupant lui-même. Les visiteurs peuvent aussi laisser un message visuel, qui sera enregistré comme avec un répondeur téléphonique.
Une porte de garage motorisée peut être installée, bénéficiant d’une commande fixe à l’intérieur du garage et d’une commande radio installée dans le véhicule. Un signal sonore et/ou visuel confirme que la porte ou le portail est bien fermé.
Pour piloter les différents systèmes, les commandes à levier ou à effleurement sont faciles à manipuler. Une couronne lumineuse autour des interrupteurs, ou encore des plaques de couleur, facilitent leur repérage, l’identification de leur fonction et donc leur utilisation.
La téléthèse permet aussi aux personnes à mobilité réduite de commander plusieurs actions, individuellement ou simultanément, d’un seul geste et sans se déplacer. Il s’agit d’une télécommande que la personne a en permanence avec elle.
L’apprentissage de l’utilisation d’une technologie est facilité quand une personne est moins dépendante. Pour acquérir les réflexes d’utilisation au plus tôt et se familiariser avec l’utilisation de la domotique, il est préférable d’installer ces automatismes avant la diminution de l’autonomie.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment