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Économies d’énergies : ces consommations électriques cachées auxquelles on ne pense pas toujours

Publié le 15 novembre 2022

En raison du contexte économique actuel (crise énergétique, inflation…), nous sommes tous déjà plus ou moins sensibilisés aux économies d’énergie que nous pouvons réaliser dans notre vie quotidienne : baisser la température de son chauffage, éteindre la lumière dans une pièce inoccupée…, mais savez-vous qu’il existe des consommations électriques cachées, qui mises bout à bout, peuvent vous faire perdre jusqu’à 100 euros par an ?

Consommation électrique des appareils en mode veille

Les foyers français peuvent être équipés jusqu’à une centaine d’appareils électriques et électroniques, allant du gros appareil électroménager : réfrigérateur, lave-linge…, au petit appareil, tel le radio-réveil, le grille-pain, la box internet…
Par facilité, beaucoup de ces appareils (téléviseur, ordinateur…), sont éteints grâce au mode veille dont ils sont équipés, mais ce que l’on ne sait pas toujours, c’est qu’ils continuent dans ce cas, à consommer de l’électricité ; bien moins certes, que lorsqu’ils sont allumés, mais en cumulant la puissance de toutes ces veilles, on peut dépasser les 50 watts ce qui représente a minima, une perte de 80 € par ménage et par année (jusqu’à 10 % de notre facture d’électricité).

Les ordinateurs, les téléviseurs, les lecteurs Blu Ray et les luminaires munis de variateurs consomment de l’électricité même s’ils sont éteints. Cette consommation est due au fait que l’interrupteur principal est situé après le transformateur et c’est ce dernier, branché en permanence, qui consomme de l’énergie, le courant résiduel continuant à circuler, et ce, même si l’appareil électrique est éteint.

Consommation électrique cachée de certains appareils

Pour tous les appareils possédant un chargeur distinct, tels que les smartphones, il ne faut surtout pas laisser le chargeur branché une fois le chargement du téléphone terminé, car même en n’étant plus relié au téléphone, il consomme toujours de l’électricité, le courant résiduel continuant de circuler (on évitera par ailleurs la recharge toute une nuit de son téléphone).

Comment limiter sa consommation électrique en mode veille

D’une façon générale, les appareils les plus récents consomment moins que leurs homologues plus anciens en mode veille, un règlement découlant de la directive européenne 2005/32/CE sur l’éco-conception des produits ayant acté, qu’à partir de 2010, la consommation d’électricité en veille des nouveaux produits, devait être inférieur à 1 ou 2 watts et depuis 2013, ils ne doivent pas consommer plus de 0,5 watt, en mode veille ou arrêt.
Concernant les appareils connectés à Internet en mode veille et qui consomment davantage d’énergie, tels que les téléviseurs, décodeurs, imprimantes, consoles de jeu et modems de réseau, depuis janvier 2017, ces dispositifs ne peuvent pas consommer plus de 3 à 12 watts selon le produit, contre 20 à 80 watts auparavant*.

La solution pour réduire ses consommations d’électricité en veille, consiste à débrancher tous ses appareils, ce qui peut être fastidieux, ou à utiliser une multiprise muni d’un interrupteur.
Attention toutefois à la fragilité de certains appareils tels que les téléviseurs ou les chaînes Hifi, qui n’apprécient pas les coupures brutales et qu’on prendra soin d’éteindre avant de les débrancher ou d’utiliser l’interrupteur de la multiprise.
Pour les lave-linge et les lave-vaisselle équipés d’un détecteur de fuite d’eau, il conviendra de maintenir le mode veille pour des raisons de sécurité.

  • Le coupe-veille

Il permet d’éteindre automatiquement l’alimentation des appareils qui y sont connectés. Un boîtier est placé entre l'appareil électrique et la prise de courant, permettant de couper sa mise en veille lorsque celui-ci est éteint, évitant ainsi de consommer de l’énergie inutilement.

Comme on vient de le voir, il est possible de réduire toujours plus sa consommation électrique et réaliser de ce fait, des économies, qui mises bout à bout, ne sont pas négligeables et sont en plus profitables pour la planète.
On ne le répétera jamais assez, l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.

 *Source : ec.europa

 

 

 

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