La seule association à but non lucratif engagée pour plus de confort et de bon sens dans l’habitat.
Publié le 10 avril 2019
Pour ses nouveaux instants connectés, Promotelec poursuit son exploration du smart home en vous faisant découvrir ce mois-ci le salon dans ce qu’il peut avoir de plus pratique et de plus « intelligent ». Pièce idéale pour se détendre et passer du bon temps, le salon s’impose dès lors comme un lieu où les solutions connectées peuvent jouer pleinement leur rôle de facilitateur du quotidien, pour le plus grand confort des occupants.
S’asseoir sur un canapé connecté et ne plus jamais vouloir le quitter, c’est le risque que vous prendrez si vous choisissez de vous meubler « intelligent ». Une nouvelle génération de canapés arrive sur le marché, portés notamment par le français Miliboo, lauréat du prix innovation du Consumer Electronics Show (CES) 2019 pour son modèle de canapé connecté.
Plus que du confort, ce canapé propose une véritable expérience multi sensorielle. Connecté à la fois à votre télévision via une connexion Wifi, ainsi qu’à une application dédiée, le canapé diffuse le son des programmes visionnés pour vous procurer une impression de home cinema.
Pour vous plonger encore davantage dans votre film, le canapé est également équipé d’une assise vibrante qui déclenche des petites secousses en fonction des scènes diffusées, et d’un éclairage LED situé au pied du meuble qui ajoute au caractère immersif du moment, des fonctionnalités désactivables à l’envie.
Et ne vous inquiétez pas trop de la batterie de votre téléphone pendant que vous regardez un film, l’un des accoudoirs fait office de chargeur.
Opter pour un éclairage connecté vous permettra de moduler à distance la luminosité de votre pièce selon vos envies pour créer toutes sortes d’ambiances dans votre salon. Plus besoin de vous déplacer jusqu’à l’interrupteur, les luminaires connectés sont pilotables via votre smartphone grâce à une application dédiée pour vous permettre de rester tranquillement installé lorsqu’il faut éclairer la pièce ou tamiser les lumières.
Vous avez également la possibilité de programmer des scénarii d’éclairage afin notamment de simuler une présence pour vous protéger du risque d’intrusion.
De plus, le contrôle à distance de votre éclairage vous permet d’éteindre la lumière en cas d’oubli et de faire ainsi des économies d’énergie.
Certains fabricants proposent désormais des solutions d’éclairage directionnel intelligent. Connecté à votre smartphone, le plafonnier à lumière directionnelle vous permet, où que vous soyez, de modifier la direction de votre éclairage pour vous garantir une luminosité idéale en toute situation. Parfait pour éclairer un fauteuil lorsque vous lisez un livre ou votre table à l’heure du dîner.
Impossible de parler du salon sans évoquer la star des objets connectés, à savoir l’assistant vocal qui, si vous ne l’avez pas déjà adopté, a tout pour devenir rapidement un membre à part entière de votre foyer. Présenté la plupart du temps sous forme d’enceinte, son fonctionnement est simple : vous exprimez une demande à l’oral et l’appareil répond à cette dernière grâce à un système de reconnaissance vocale.
L’assistant est en effet capable de réaliser certaines tâches : recherches Internet, contrôle de votre électroménager, pilotage de votre éclairage, utilisation de services web, etc.
Paramétrée à l’ensemble de vos objets compatibles, l’enceinte vocale centralise l’ensemble des fonctionnalités de votre logement pour devenir l’épicentre d’un univers connecté qui n’a plus de limite. Votre intérieur vous obéit à la voix, sans que vous n’ayez à lever le petit doigt.
Si Amazon, avec Alexa, et Google, avec son enceinte dédiée, se partagent pour le moment l’essentiel du marché des assistants personnels, la commande vocale est aujourd’hui une technologie incontournable dans la manière dont sont pensés et conçus tous les objets connectés.
François-Xavier Jeuland, Président de la Fédération française de la domotique
Créée en 2012, la Fédération française de la domotique (FFD) est un observatoire qui fédère les acteurs du secteur (industriels, distributeurs, opérateurs, intégrateurs, formateurs, AMO Smart, bureaux d’études, …) avec pour objectif d’accélérer le développement du smart home. Depuis son lancement, l’organisme indépendant mène notamment des actions pour sensibiliser tous les publics à l’émergence des solutions connectées dans l’habitat. François-Xavier Jeuland, Président de la FFD, nous éclaire sur ce phénomène.
Les attentes des utilisateurs seront différentes selon leurs goûts, leurs besoins, leurs budgets, c’est très variable d’une personne à l’autre. C’est ce qui fait la difficulté du smart home qui ne peut être abordé d’un point de vue marketing comme un secteur traditionnel.
Néanmoins, on retrouve systématiquement certaines attentes sur la plupart des projets. Concernant l’énergie tout d’abord. La possibilité de faire des économies d’énergie grâce aux objets connectés a historiquement permis de faciliter l’intégration de ce type de solutions dans les foyers, à l’image des thermostats connectés. Ensuite, on retrouve toutes les fonctions susceptibles de nous faciliter la vie comme la centralisation des ouvrants et les scénarios d’usage comme « je me couche », « je pars en vacances », « je souhaite simuler une présence » ou « je souhaite bénéficier de chaleur gratuite » par exemple. Les fonctions liées à la sécurité, au contrôle d’accès, à la vidéosurveillance sont également plébiscitées.
Enfin, nous avons des objets qui en appellent au rêve, à l’envie. Une enceinte connectée, un assistant vocal, tout ce qui touche à la vidéo et au multimédia. Des objets qui n’offrent pas spécialement de retour sur investissement, comme les thermostats connectés, mais qui ont une valeur plaisir qui, pour moi, est aujourd’hui décisive dans l’acte d’achat.
Au-delà de ce facteur plaisir, pour être adopté, les objets connectés doivent avant tout avoir un réel intérêt et décharger l’utilisateur de tout ce qu’il ne veut plus faire dans sa maison, afin qu’il puisse avoir plus de temps pour lui. Pour cela, les solutions doivent être faciles à installer et pratiques à utiliser.
Je pense qu’il y a de cela en effet. Un logement doit devenir autonome en mon absence. Si une fuite d’eau se déclenche par exemple, il doit être en mesure de couper l’arrivée d’eau et de m’alerter. Ce sont des fonctionnalités qui doivent pouvoir m’apporter de la sérénité. Une analogie peut être faite avec la voiture autonome qui conduira mieux toute seule. Un smart home saura mieux que moi comment gérer la consommation d’énergie, contrôler l’éclairage, ouvrir les fenêtres quand il le faut, en fonction de mes habitudes et de mon environnement.
Cependant, même si cette autonomie est souhaitée, il faut que je puisse reprendre la main sur ses appareils à tout moment. C’est là que nous distinguerons des objets véritablement intelligents qui permettent une certaine souplesse d’utilisation, d’autres solutions plus rigides dans leur fonctionnement.
Le smartphone, la tablette ont énormément fait progresser le smart home. Aujourd’hui c’est effectivement la commande vocale qui a la côte, mais il est difficile de prédire ce qui va arriver maintenant sachant que la solution miracle n’existe pas et qu’une maison sera en grande partie autonome et pilotable via différentes interfaces selon le moment ou les goûts des différents membres d’une famille.
Ce qui a de l’avenir selon moi, c’est tout ce qui pourra enlever les irritants. Le foisonnement des télécommandes ou des applications, ce sont des irritants, un assistant vocal aussi car il faut prononcer des phrases relativement prédéfinies pour que cela fonctionne, on est encore loin du langage naturel. On voit émerger des technologies liées aux gestes, voire même, à la pensée. Finalement, tout ce qui permettra de fluidifier davantage l’emploi de ces solutions intelligentes, d’être personnalisé et contextuel sera forcément amené à se développer et à trouver grâce aux yeux des utilisateurs.
Google Home est l’assistant vocal le plus utilisé en France (30 %), devançant ainsi Apple (17 %) et Alexa (9 %), selon une étude menée en janvier 2019 par Reichelt elektronikle, distributeur en ligne d'électronique et de technologie informatique, et l’institut de sondage Onepoll*.
*Méthodologie : Étude quantitative réalisée par OnePoll, membre de l’association ESOMAR, entre le 22 et le 30 janvier 2019 auprès de 1000 participants de plus de 18 ans résidant en France.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment