La seule association à but non lucratif engagée pour plus de confort et de bon sens dans l’habitat.
Publié le 11 octobre 2021
Tout ce qui est connecté à Internet peut potentiellement être piraté. Qu’il s’agisse d’une caméra de surveillance, d’un thermostat ou d’une prise électrique, dès qu’il est connecté, votre objet présente le risque de servir un jour de point d’entrée à une cyberattaque. Mais pas de panique ! Promotelec vous donne quelques conseils pour sécuriser vos équipements.
Dans une société multi-connectée, la méfiance à l’égard des nouvelles technologies et autres objets dits « intelligents » se fait toujours sentir chez une partie de la population, méfiance régulièrement entretenue par la mise en lumière d’attaques révélant la vulnérabilité de nos objets du quotidien.
Pour exemple, NCC Group a analysé en 2020 la sécurité de onze modèles de sonnette sans fil, produits par des spécialistes reconnus du numérique tels que Ring (filiale d’Amazon), Vivint et Remo. Ces analyses ont révélé des failles qui permettaient de s’insérer dans le réseau des maisons équipées ou d’espionner les occupants. Cette enquête s’est suivie d’un dépôt de plainte contre Amazon pour « protections insuffisantes » contre le piratage.
Déjà en 2018, une étude publiée par Promotelec sur les « objets connectés dans l’habitat », se faisait l’écho des craintes des Français à l’égard de ces nouvelles technologies. 42 % des personnes interrogées déclaraient alors avoir peur des objets connectés, quand 72 % estimaient ces appareils capables d’espionner.
Même si ces réserves n’empêchent pas le marché des objets connectés de progresser en France (la proportion d’appareils connectés dans les ventes de produits high-tech a presque doublé en sept ans, passant de 48 à 85 % en 2020*), et dans le reste du monde, elles n’en restent pas moins légitimes.
La maison intelligente est un secteur menacé par la cybercriminalité, un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Dans la ligne de mire des cybercriminels, les entreprises sont les premières victimes. Mais la multiplication des objets connectés dans notre quotidien doit également conduire les particuliers à la vigilance.
De l’électroménager à l’éclairage, en passant par les systèmes d’alarme ou le chauffage, notre habitat se barde de technologies pour nous offrir davantage de confort.
Il est donc important d’accompagner cette généralisation de la smart home des précautions nécessaires pour que ce confort ne s’obtienne au détriment de notre sécurité, et protéger alors notre habitat contre le risque de piratage. Une protection qui s’envisage majoritairement sur la base de règles élémentaires de prudence inhérentes à l’univers informatique.
Pour se prémunir des cyberattaques, la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), dont la mission est de protéger le consommateur contre toute utilisation abusive de données informatiques, recommande d’adopter certains gestes simples mais efficaces :
Dans le cas où l’utilisation d’un objet connecté nécessite la création d’un compte en ligne, la CNIL recommande également de veiller à anonymiser le plus possible les données.
Il s’agira alors de recourir aux pseudonymes, de créer une adresse de messagerie dédiée aux objets connectés ou encore de communiquer le minimum d’informations personnelles lors de leur activation.
Par ailleurs, au moment de s’équiper en objets connectés, il est préférable d’orienter son choix vers des marques qui font référence sur le marché, ces dernières proposant souvent des produits mieux sécurisés que ceux distribués par des marques moins reconnues.
Enfin, avant tout achat, il est vivement conseillé de demander l’avis d’un professionnel qui sera en mesure de vous aiguiller pour choisir le produit qui répondra le mieux à vos besoins.
Loin d’être toujours assurée, la protection des objets connectés contre le piratage informatique reste un domaine complexe qu’il est difficile d’appréhender. Les solutions énoncées ne sauraient garantir l’absence d’attaques mais constituent les mesures de base qui sauront renforcer la sécurité de vos équipements.
1) Donnée cabinet GFK
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment