La seule association à but non lucratif engagée pour plus de confort et de bon sens dans l’habitat.

Solutions pour détecter les chutes : plus d’autonomie dans votre maison

Publié le 22 mars 2020

Les chutes sont la première cause de mortalité chez les plus de 65 ans.

Chaque année en France, près de 400 000* personnes âgées font une chute accidentelle et près de 12 000* personnes en décèdent.

Des drames qui, pour certains, pourraient être évités : il existe en effet des appareils qui, en cas de d’accident de ce type, alertent les proches et/ou les secours pour qu’ils puissent intervenir rapidement. Revue de détails.

La chute, ennemie n°1 des personnes âgées

Les personnes âgées de 65 ans et plus contribuent à la grande majorité des décès par accident de la vie quotidienne

Elles peuvent être dues :

  • à un état de fatigue, d’inattention et de faiblesse lié à l’âge,
  • à une pathologie spécifique,
  • à la prise de médicaments,
  • à un défaut d’aménagement du logement.

Si la chute n’est heureusement pas toujours suivie d’un décès, la fracture du col du fémur (la plus fréquente en cas de chute d’une personne âgée) peut avoir de lourdes conséquences, la plus grave étant la perte totale d’autonomie.

BON A SAVOIR

Les chutes chez les plus de 65 ans

  • 400 000 chutes accidentelles par an
  • 12 000 décès
  • 35 % des personnes sont âgées de 65 à 79 ans ;
  • 45 % des personnes de 80 à 89 ans ;
  • 55 % des personnes de plus de 90 ans

La téléassistance, une solution efficace

La téléassistance est un service disponible 24 h/24 et 7 j/7 qui permet à une personne de donner l'alerte en cas de problème, comme une chute ou un malaise par exemple.
L'objectif essentiel de ce dispositif est de rester en contact permanent avec un interlocuteur qui aura pour mission :

  • d'aider la personne en difficulté,
  • de prévenir l'entourage proche,
  • de contacter directement les services d'urgence pour secourir l'individu en cas de nécessité.

Le plus souvent, le dispositif de téléassistance se compose d’un boîtier que la personne doit conserver sur elle en permanence et qui peut prendre la forme d’un bracelet ou d’un médaillon muni d'un simple bouton à presser en cas d’urgence.

Toutefois, l'expérience montre que la plupart des personnes équipées de ce type d'alarme oublient fréquemment de la garder à portée de main. En effet, à moins d'être particulièrement discipliné, il est difficile de ne pas l'oublier dans un vêtement, dans un sac ou sur la table de chevet.

L’avenir de la téléassistance

De nombreuses entreprises proposent des solutions de téléassistance. Leur principal objectif consiste à développer des appareils ne nécessitant pas une alerte active. En d’autres termes, la personne qui serait victime d’une chute n’aurait plus besoin de presser le bouton d’alerte de son boîtier de téléassistance, ce dernier étant capable de détecter lui même un accident. Une évolution technologique majeure : si la victime devait être inconsciente après sa chute, cela n’empêcherait pas les secours et/ou les proches d’êtres prévenus.

Ces appareils en développement sont de divers types :

  • ceux qui détectent la chute elle-même (un mouvement rapide et soudain, ou bien l'onde de choc provoquée lors du contact avec le sol) ;
  • ceux qui repèrent la position horizontale prolongée du corps après la chute ;
  • ceux qui repèrent les arrêts soudains et prolongés des activités quotidiennes ou des mouvements ;
  • ceux qui suivent les données biologiques de la personne (rythme cardiaque et pression artérielle).

La téléassistance à domicile, un service en constante évolution

Les innovations ne concernent pas uniquement les appareils mobiles ne nécessitant pas une alerte active. En effet, certaines sociétés de téléassistance proposent des solutions pour la maison assez novatrices. Parmi elles :

  • l’installation d’une caméra capable de savoir si elle est en position debout, assise ou couchée. En cas de chute ou d’absence de mouvement, une alerte sera déclenchée ;
  • l’installation chez la personne âgée de capteurs qui vont progressivement intégrer son niveau d’activité. En cas d’anomalie, une alerte sera déclenchée ;
  • l’installation de capteurs capables de détecter les situations à risques comme des émanations de fumée ou de monoxyde de carbone, par exemple.

* Source : https://www.fnath.org.

Votre navigateur est obsolète

Pour accéder à ce site, vous devez mettre à jour votre navigateur