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26 % des Français envisagent d’acheter un véhicule électrique

Publié le 21 janvier 2020

Le dernier rapport publié par l’Observatoire Cetelem de l’Automobile fait état d’une percée des intentions d’achat des Français pour les véhicules électriques et hybrides. Une tendance qui se remarque davantage en milieu urbain. Promotelec vous dévoile les principaux enseignements de cette enquête.

Un secteur en sous-régime malgré les progrès

La France en plein virage électrique, fantasme ou réalité ? Sans forcément grossir le trait, on ne peut ignorer la progression des nouvelles mobilités dans le paysage des transports français. Des mobilités en pleines mutations, qui reposent sur une diversification des modes de déplacement, comme le covoiturage ou l’autopartage, les modes de déplacement actifs (vélo, trottinettes), les technologies numériques, ou encore la montée en puissance des véhicules propres.

Rien qu’en 2019, le marché des voitures électriques a bondi de 38 %, avec 42.763 véhicules particuliers immatriculés, un essor similaire à celui rencontré par les hybrides rechargeables, ce segment affichant également une hausse de 38 % pour 18.582 nouveaux modèles mis en circulation l’année dernière.

Mais, malgré ces niveaux de croissance importants, le secteur peine encore à tenir les objectifs fixés par le gouvernement. 70.000 véhicules électriques ont en effet été immatriculés en 2019, en considérant les véhicules électriques pour particuliers, ceux destinés aux entreprises et les voitures hybrides rechargeables, soit 2,6 % du nombre total d’immatriculations, quand le gouvernement tablait sur 100.000 unités pour espérer atteindre la barre du million de modèles électrifiés en 2022.

« Il faudra rattraper ce déficit tout en doublant le nombre de véhicules vendus en 2020 pour tenir la trajectoire », prévient Cécile Goubet, Déléguée générale de l’Avere France, l’association de promotion de la mobilité électrique. Une mise en garde que les nouvelles intentions d’achats des Français communiquées par l’Observatoire Cetelem de l’automobile permettent d’appréhender avec plus ou moins de sérénité.

Une prise de conscience environnementale qui n’épargne pas le secteur automobile

Dans son enquête, l’Observatoire Cetelem de l’automobile a analysé la manière dont on envisage la mobilité, en France, en Europe, et dans le monde.

Selon l’étude,  8 personnes sur 10 en moyenne dans le monde déclarent être attachées à leur voiture (81 % en France). Un amour qui s’est traduit par une hausse de la motorisation de 9 % en Europe entre 2005 et 2015. Seuls 43 % des Français peuvent imaginer aujourd’hui se passer d’une voiture, cette dernière étant perçue par une majorité comme un moyen indispensable pour se déplacer, et un vecteur de liberté incomparable.

Cet attachement pour la voiture se conjuguerait désormais avec une conscience écologique de plus en plus présente chez les automobilistes. 80 % des Français interrogés indiquent être sensibles à l’environnement et déclarent avoir réorienté, à ce titre, leurs habitudes de consommation.

Le caractère nocif de la voiture pour l’environnement est reconnu par 46 % des Français interrogés, et 26 % d’entre eux déclarent avoir l’intention d’acheter un véhicule électrique. Un projet partagé par 51 % des répondants lorsqu’il s’agit de véhicules hybrides rechargeables. Ces indicateurs sont prometteurs pour le secteur mais encore loin de l’engouement relevé dans certains pays, comme l’Italie et le Japon qui présentent des intentions d’achat écologique beaucoup plus fortes (plus de 40 % pour l’électrique, et 70 % pour l’hybride).

Observatoire Cetelem

Ce désir de rouler plus propre se ressent davantage en milieu urbain (55 % d’intentions d’achats pour l’hybride et 39 % pour l’électrique), milieu marqué par des contraintes de circulation plus importantes qu’en territoire rural, et où l’offre de nouvelles solutions de transports est encouragée.

Mais, malgré des considérations environnementales grandissantes, la question écologique n’est avancée que par 12 % des sondés pour justifier le fait de ne pas posséder de voitures, quand l’aspect financier s’impose comme la première raison incitant les individus à se passer de véhicule. 36 % considèrent en effet qu’avoir une voiture est trop chère à l’achat, et 34 % qu’elle engendre des coûts d’entretien trop importants.

>> Pour consulter l’Observatoire Cetelem de l’Automobile, cliquez ici.

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