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Publié le 18 novembre 2016
Le choix de l’énergie pour le chauffage et la production d’eau chaude est une question importante à vous poser avant même de dessiner les premiers plans. Des énergies retenues dépendront certains choix constructifs. Si l’électricité et le gaz restent les énergies les plus communément utilisées, les énergies renouvelables se développent en complément.
Choisir l’énergie de votre logement n’est pas une décision à prendre à la légère. Ce choix impactera les coûts d’investissement, d’exploitation et de maintenance, ainsi que le confort.
La réglementation thermique actuelle, la RT 2012, impose aux bâtiments d’habitation neufs des exigences en termes de performance énergétique. Elle fixe pour chaque logement des objectifs de consommation d’énergie afin de limiter l’impact des gaz à effet de serre (CO2).
C’est l’énergie à laquelle chaque logement est par nature connecté. Les émetteurs de dernière génération ont fait de nombreux progrès en termes de confort et d’économie d’énergie grâce à leur système de détection d’ouverture de fenêtre ou de présence. Les modèles à inertie ou « à chaleur douce » génèrent une chaleur constante et homogène.
L’électricité :
Toutes les communes ne sont pas desservies en gaz. Avant de choisir cette énergie, vérifiez auprès de la mairie que c’est le cas de votre commune et effectuez une demande de raccordement au réseau (travaux de raccordement à votre charge entre la limite de propriété et les équipements).
Lorsque le gaz en réseau n’est pas disponible, il est possible de faire installer une cuve enterrée pour le stockage du gaz, livré par camion.
Le gaz naturel libère 234 gCO2/kWh (1)
Les chaudières gaz à condensation (ci-contre) sont actuellement les plus performantes en matière de rendement énergétique (20 % d’économie par rapport à une chaudière classique).
Coût : entre 2 500 et 5 000 € à l’achat (2).
L’utilisation du fioul reste soumise à d’importantes fluctuations tarifaires et chaque année depuis 2014, la TICPE (Taxe intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) voit son taux grimper de façon importante. Ainsi, en janvier 2017, pour 1 000 litres de fioul domestique, la taxe s’élève à près de 143 € (contre 68 € en 2014).
Du fait de son impact sur l’environnement (génération d’environ 300 gCO2/kWh (1)), le fioul n’est pas retenu par le Label Promotelec Habitat Neuf.
Privilégiez l’achat d’une chaudière fioul à condensation : elle réduit de plus de 20 % la consommation d’énergie par rapport à une chaudière ancienne.
Coût d’une chaudière à condensation fioul : de 3 000 à 8 000 € + 1 000 € pour la cuve (2).
Il s’agit d’un réseau cheminant sous la voie publique et desservant de multiples bâtiments, alimenté en amont par une chaufferie de quartier de forte puissance. Le raccordement s’effectue via un échangeur de chaleur prenant le rôle d’une chaudière virtuelle. La facturation est proportionnelle à l’énergie consommée pour assurer le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
L’énergie bois assure une bonne complémentarité à une solution de chauffage de base (électricité ou gaz).
Conventionnellement estimé avec un contenu CO2 nul (0 g CO2/kWh), le bois s’utilise sous sa forme brute, mais aussi sous la forme de granulés ou de pellets, qui alimentent une chaudière ou un poêle.
Coûteux à l’achat : de 4 000 à 10 000 € (2), mais bon marché à l’usage.
Le solaire thermique transforme le rayonnement solaire en chaleur (pour l’eau chaude sanitaire ou le chauffage domestique).
Le solaire photovoltaïque transforme le rayonnement solaire en électricité. La production locale d’électricité à partir du rayonnement solaire contribue à équilibrer le bilan énergétique du bâtiment.
Dans le cadre de sa mission de service public, EDF a l’obligation d’acheter l’énergie électrique produite par les installations photovoltaïques.
Pour installer une éolienne domestique, il est nécessaire de disposer d’un terrain exposé à des vents réguliers et fréquents. Il faut ensuite la relier à un onduleur, lui-même relié au réseau.
Un permis de construire et l’accord du voisinage sont nécessaires à l’installation d’une éolienne domestique dont le mât dépasse les 12 mètres.
L’éolien ne bénéficie pas des contrats de rachat imposés à EDF.
La chaleur contenue dans l’air (aérothermie), l’eau souterraine ou le sol (géothermie) est récupérée pour assurer le chauffage. La solution utilisée pour capter l’énergie du sol et de l’air est essentiellement la pompe à chaleur (PAC). D’autres systèmes le proposent également dans une moindre mesure, tels que le puits canadien.
La PAC marie électricité et énergie renouvelable.
Coûts :
(1) Émissions conventionnelles fixées par l’arrêté du 15 septembre 2006 pour le Diagnostic de performance énergétique (DPE).
(2) Estimatif variable selon les marques, prestataires, puissances et fonctionnalité des équipements.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment