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Publié le 18 novembre 2016
Destinée à limiter les consommations d’énergie primaire (1) et à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Réglementation thermique 2012 ou « RT 2012 », s’applique désormais à tous les bâtiments neufs d’habitation. Explications.
Pour les bâtiments résidentiels, la RT 2012 est entrée en vigueur le 1er janvier 2013.
Elle s’adresse à toutes les constructions neuves à usage d’habitation, dont le permis de construire est déposé depuis cette date.
Le bâtiment est le secteur qui consomme le plus d’énergie en France : plus de 40 % de l’énergie finale totale. Il génère chaque année 123 millions de tonnes de CO2, soit 23 % des émissions de gaz à effet de serre.
Mise en place en 1974 puis renforcée progressivement, la réglementation thermique a déjà permis de réduire fortement les consommations énergétiques des bâtiments neufs.
La réglementation thermique :
La perméabilité à l’air caractérise les fuites d’air non contrôlées du bâtiment (défauts d’étanchéité de son enveloppe), et donc les déperditions d’énergie. Dans le cadre de la RT 2012, ces fuites sont limitées à 0,6 m3/h.m² en maison individuelle et 1 m3/h.m² en bâtiment collectif.
– des capteurs solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire ;
– des panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité ;
– une chaudière ou un poêle à bois ;
– le raccordement à un réseau de chaleur (à condition qu’il soit alimenté à plus de 50 % par des énergies renouvelables) ;
– ou, en solution alternative, un chauffe-eau thermodynamique ;
– ou une chaudière à micro-cogénération.
(1) L’énergie finale est la quantité d’énergie consommée par l’utilisateur final. L’énergie primaire est la somme des consommations nécessaires à la production de cette énergie finale (cumul de la production, de la transformation et du transport de cette énergie).
La RT 2012 impose que chaque nouvelle construction intègre un dispositif permettant d’informer les occupants de leurs consommations énergétiques.
Définie par le coefficient « Bbio » (pour « besoin bioclimatique »), cette exigence précise la limite maximale des besoins énergétiques en chauffage, refroidissement et éclairage du bâtiment. Le Bbio valorise entre autres les apports solaires, l’éclairage naturel, le niveau d’isolation, l’inertie, la compacité et la mitoyenneté.
C’est l’indice qui définit la consommation énergétique du bâtiment. Il limite la consommation d’énergie primaire totale de cinq usages (chauffage, production d’eau chaude, éclairage, refroidissement et auxiliaires (1)) à environ 50 kWhep/(m2.an)*.
* = valeur modulée en fonction des émissions de gaz à effet de serre, de la zone climatique, de l’altitude et de la typologie d’habitat.
C’est l’indice « Tic » (pour « température intérieure conventionnelle ») qui caractérise le niveau de température ambiante obtenu en été (au cours d’une séquence de 5 jours très chauds). Cette valeur doit être inférieure à une température de référence.
(1) Ventilation et pompes de circulation des circuits d’eau.
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