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Publié le 18 novembre 2016
Dans les copropriétés, les travaux à effectuer pour entretenir le bâtiment et se mettre en conformité avec la loi peuvent être importants. Ils ne s’improvisent pas, nécessitent un vote en assemblée générale, un suivi adapté du syndic et du conseil syndical pour, au bout du compte, bien entretenir un immeuble et augmenter la valeur des logements. État des lieux.
Sources : Anah, Insee/SOeS.
Ravalement, mise aux normes des ascenseurs, isolation de la façade, rénovation de la toiture, changement de la chaudière… Tous les copropriétaires le savent : les travaux auxquels ils risquent de se retrouver confrontés sont nombreux… et ils peuvent s’avérer coûteux.
Plus du quart des copropriétés ont été construites avant 1948. A leur sujet, dans un rapport sur les copropriétés en difficulté, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) précise (1) :
« Elles ont été édifiées sans normes particulières de construction. Elles étaient parfois dépourvues des éléments de confort de base à leur création. Les équipements d’alimentation et d’évacuation d’eau, équipements sanitaires, les réseaux électriques ou de gaz ont souvent été intégrés ou remplacés de manière anarchique au fil du temps (…). Sans entretien, certaines de ces copropriétés deviennent insalubres. »
Depuis 2007, la réglementation thermique élément par élément impose à tous les bâtiments antérieurs à 1948 (2) des performances minimales lors du remplacement ou de l’installation d’un élément d’isolation, de chauffage, de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation ou d’éclairage.
S’y ajoutent plusieurs mesures issues de réglementations récentes :
Elles concernent :
Les autres copropriétés doivent faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif.
Avant le 1er janvier 2017, les copropriétés de plus de 10 lots constituent un fonds de travaux dont le montant sera au moins égal à 5 % du budget prévisionnel voté en assemblée générale.
Désormais, la majorité simple (voix des copropriétaires présents ou représentés) est nécessaire pour voter les travaux suivants :
Une fois les travaux votés, le conseil syndical est l’interlocuteur privilégié du syndic et des professionnels. Il participe aux réunions relatives aux travaux et informe les copropriétaires de leur évolution.
(1) « Traitement des copropriétés en difficulté en opérations programmées », Anah, février 2010.
(2) Cette mesure concerne les copropriétés dont la surface est inférieure à 1 000 m² SHON (surface hors œuvre nette) ou dont la surface est supérieure mais dont le coût des travaux de rénovation entrepris sur la thermique est inférieur à 25 % de la valeur du bâtiment.
(3) Ce chiffre s’entend en comptant à la fois les lots principaux (appartements), mais aussi les lots annexes (caves, places de stationnement, etc.).
Renseignez-vous ! Plusieurs mesures existent qui permettent aux copropriétaires, collectivement ou individuellement, de réduire leur facture de travaux :
Afin d’optimiser un projet, l’association Promotelec recommande aux syndics de copropriétés et aux conseils syndicaux de s’entourer des conseils de professionnels compétents :
Pour les travaux relatifs à la rénovation énergétique :
Pour toutes les questions relatives à la copropriété :
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment